Hervé Cassan

Le peintre Hervé Cassan est avocat, professeur titulaire à la Faculté de Droit de l’Université de Sherbrooke. Il a conduit une double carrière d’universitaire et de diplomate en Europe, en Afrique, en Asie et dans le monde arabe. Hervé Cassan dessine et peint depuis toujours. Sa première exposition a eu lieu en 1979 à Paris au Collège de France. Il s’agissait d’un événement intitulé Exposition suspecte présentant conjointement ses dessins et ceux de Roland Barthes avec lequel il travaillait alors. L’art pictural d’Hervé Cassan est non figuratif, sa palette est limitée mais son geste est vif comme dans NOIRNEIGENUIT.

 

René Houle

Le photographe René Houle est chargé de cours à la Faculté d’administration de l’Université de Sherbrooke et coordonnateur à l’admission au programme de médecine. Globe-trotter caméra en bandoulière depuis trente ans, René Houle capte des aspects humains et des paysages urbains qui méritent d’être mis en valeur. Dans son art, René Houle propose des points de vue uniques et inusités de la ville et de l’architecture comme dans Courbes à la Gaudi.

 

Pierre Labossière

Le photographe Pierre Labossière est ingénieur, professeur en génie civil et vice-doyen à la recherche de la Faculté de génie de l’Université de Sherbrooke. Par une approche reconstructive de la photo, il cherche à reproduire l’essence de ses voyages, des plus grandes villes de la planète à ses régions les plus reculées. Du Japon urbain, il a recomposé ses impressions de Nagoya en recombinant ses images d’un oasis urbain et d’une grande roue. Du Grand Nord, il propose avec Nunavut la reconstruction d’un parcours photo, qui a débuté avec la poursuite d’un reflet dans l’eau et s’est terminé avec la recolorisation de l’image numérique.

 

Grégoire Lebel

Le peintre Grégoire Lebel est psychologue aux services à la vie étudiante de l’Université de Sherbrooke et aussi chargé de cours. Depuis 2012, il s’investit dans la peinture. Ses matériaux préférés sont la peinture acrylique et l’encre tandis que son outil est la spatule. Sa palette est limitée et ses motifs s’éloignent de l’imitation de la nature tout en étant figuratif. Dans sa recherche d’un esthétisme du beau, l’acte de peindre ouvre la voie à une rencontre intime entre l’intention et l’incontrôlé. Cela s’observe dans son tableau Au bois.

 

Jarek Letowski

Le peintre Jarek Letowski est microbiologiste, coordonnateur des travaux pratiques et supervision des apprentissages en microbiologie à la Faculté des sciences de l’Université de Sherbrooke. Il s’est d’abord investi dans le graphisme, l’animation 3D et la photographie avant de se consacrer à la peinture. Son art est varié dans la forme et le contenu. Ces œuvres sont tantôt abstraites tantôt figuratives et prennent souvent le chemin du questionnement ou de la critique. Les courbes sont omniprésentes dans son art tandis que les droites en sont plus rares. Observez bien son tableau Le portrait de la femme qui n’avait pas besoin de son visage.

 

Ginette Longpré

L’auteure Ginette Longpré est directrice administrative, communication et ressources humaines à la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke. Elle écrit depuis l’adolescence, cette période trouble et troublante, où elle mettait ses états d’âmes en poésie. Elle fut l’initiatrice d’une bibliothèque itinérante toujours en fonction à Lac-Drolet. Pendant dix ans, elle a été membre et vice-présidente du comité culturel Arts Fleurimont. Elle a régulièrement participé à l’événement Visa-Arts en Estrie dont l’originalité est le jumelage d’un auteur avec un artiste en arts visuels. Dans ses textes, l’auteure trouve son inspiration, entre autres, dans la vie contemporaine comme en témoigne son texte La clé et celui, La Basse-cour, inspiré de la commission Gomery.

 

Louise Pariseau

La bijoutière et céramiste Louise Pariseau est secrétaire de direction au Service des technologies de l’information à l’Université de Sherbrooke. Elle a travaillé la céramique, entre autres, selon la technique du nériage (en japonais nériagué signifie mélange) mise au point, entre le VIe et le VIIIe siècle, par les potiers Chinois. Les résultats sont des terres cuites marbrées créées par le mélange de terre naturelle de couleurs différentes. L’artiste a également travaillé la terre par plaques et par colombins. Certaines de ses pièces ont trouvé preneurs, dans le milieu des années 80, à la boutique d’artisanat et d’objets d’antiquités Comme si alors située à Lennoxville. Plus récemment, Louise Pariseau a créé des signets-bijoux pour livre et des chaînes-bijoux pour lunettes dont les couleurs assorties à la chevelure donnent un effet de délicatesse au visage de la porteuse ou du porteur. Ces bijoux ont été vendus à des particuliers ainsi qu’à la Biblairie GGC à Sherbrooke.

 

Francine Provencher

La sculpteure Francine Provencher est architecte, directrice de la division Planification et développement durable au Service des immeubles de l’Université de Sherbrooke. Artiste autodidacte, elle se découvre en 2004 une passion tardive pour la sculpture et plus particulièrement le modelage d’argile. Plusieurs de ses œuvres ont été présentées en 2012 à l’exposition EROS du Musée du bronze d’Inverness. Elle a aussi participé à deux reprises (2008 et 2013) à l’encan d’œuvres d’art de la Fondation du CEGEP de Sherbrooke. Elle privilégie l’émotion, l’expression à travers le mouvement et la texture et relève la fragilité de l’être à travers sa nudité.

 

L’expression violon d’Ingres réfère au peintre Jean Auguste Dominique Ingres (France, 1780-1867) qui avait une seconde passion artistique : il consacrait ses moments libres à jouer du violon, avec un talent certain, puisqu’il devint deuxième violon à l’orchestre du Capitole de Toulouse. C’est ainsi que, depuis le début du XXe siècle, avoir un violon d’Ingres s’emploie à propos des personnes qui pratiquent des activités avec passion et talent.

À l’Université de Sherbrooke, de nombreux membres du personnel ont un violon d’Ingres. Que ce soit la peinture, la photographie, la littérature ou les métiers d’art, ces créateurs s’investissent avec passion et talent à leur discipline respective. L’exposition Violon d’Ingres rappelle que les membres du personnel de l’Université de Sherbrooke ont des passions et des talents méconnus des collègues, de la communauté universitaire et du public.

Image : René Houle, Courbes à la Gaudi, 2012. Photographie numérique, 16 x 20 pouces.

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