Biographie

Éric Godin est bien connu du grand public en raison de ses multiples collaborations avec, entre autres, l’hebdomadaire Voir, TVA, Radio-Canada, le magazine L’actualitéLa PresseReader’s Digest, Jobboom et l’ONF.

Depuis ses débuts, en 1984, il a conçu de nombreuses affiches, illustrations et conceptions graphiques marquantes, notamment pour Le tour de l’île de Montréal, le Théâtre d’aujourd’hui, la Fête Nationale du Québec, Bell, Hydro-Québec, Juste pour rire et bien d’autres.

Ses tableaux se retrouvent, depuis maintenant 25 ans au sein de plusieurs collections particulières prestigieuses au Québec, au Canada, aux Etats-Unis et en Europe.

Il est représenté en exclusivité pour le Québec par la galerie Roccia de Montréal.

Son célèbre personnage à quatre poils, Pinhead, a eu droit à une rétrospective au Musée Juste pour rire en 2001 pour souligner son 15e anniversaire.

Le Musée McCord de Montréal, Bibliothèque et Archives Québec et Bibliothèque et archives Canada se partagent plus de 2000 de ses dessins éditoriaux et illustrations.

Éric Godin a écrit et fait la narration de l’essai interactif Lettre à Vincent mis en image et en son par l’artiste Zilon et produit par l’ONF en 2011. Le livre tiré de l’essai, mis gratuitement en ligne, a été téléchargé par plus de 10 000 internautes. Une édition papier du livre paraîtra en mars 2015 aux éditions Hurtubise.

http://www.ericgodin.com/

Qu’il s’exprime en tant que peintre, sculpteur, auteur, dessinateur éditorial, illustrateur ou encore concepteur, l’artiste Éric Godin offre toujours des œuvres empreintes d’une signature singulière, unique et profondément touchante. L’homme aux multiples chapeaux a vécu dans les Cantons-de-l’Est durant 13 ans, de 1992 à 2006, dont les 10 dernières années dans la ville de Sherbrooke. Entre 2003 à 2005, il a d’ailleurs occupé les fonctions de directeur artistique au quotidien La Tribune. Après un retour de six années à Montréal, Godin vit et travaille aujourd’hui à la campagne dans un environnement propice à l’inspiration et au recueillement qui lui a permis d’explorer de nouvelles avenues artistiques.

L’exposition que présente la galerie d’art Antoine-Sirois de l’Université de Sherbrooke a ceci d’original qu’elle propose un dialogue inédit entre les œuvres peintes et sculptées de la production récente de l’artiste (2011 à 2014) et d’autres, issues de ses années de dessinateur éditorial (2007 à 2011). Ces dernières furent principalement réalisées sur papier journal et certaines furent exposées en France en 2007 et à Montréal deux ans plus tard. Parmi celles-ci, le public pourra redécouvrir des œuvres créées dans le cadre du 35e anniversaire du magazine L’actualité en 2011 et qui furent à l’époque diffusées sur le site web du magazine dans une série intitulée «Les 35 ans de L’actualité en 35 dessins éditoriaux».

Dans les formes épurées de ses tableaux et de ses sculptures, Godin révèle l’intensité de son travail d’introspection sur le sens de l’existence, de la mort, de la perte, de la douleur et de la résilience, des thèmes qu’il explore avec brio depuis maintenant près de trois décennies. Ses oeuvres sont comme un journal de bord où il inscrit, à la main, avec la matière, des bribes de ses réflexions. Le résultat est percutant et ne peut manquer d’interpeller le spectateur sur son propre rapport à la vie et au monde et ce, principalement parce que les travaux de recherche de l’artiste demeure marqués au sceau de l’authenticité :

«Être là où les gens ne nous attendent pas. Arrêter de chercher et trouver. Trouver de nouveaux sentiers à explorer. De nouveaux terrains de jeux où se cachait le plaisir de créer. La vie nous amène ailleurs, vers des régions inconnues ou dans des recoins de nous-mêmes où nous n’étions jamais allés. Vers des zones d’ombres qui, finalement, nous éclairent et nous éblouissent. Nous ramènent à soi et aux autres. À ceux du présent et à ceux du passé.

Créer des œuvres organiques et dépouillées. Qui touchent à l’essentiel. Épurées, sans artifice et en toute simplicité. Se laisser aller à suivre son instinct et ses émotions. Sans restriction. Le début d’une introspection et d’une réflexion sur la vie, la mort, l’absence et la perte.

Constamment retourner aux sources et à l’essentiel pour mieux explorer et découvrir. Aller au bout de soi. Chercher et chercher encore pour mieux trouver. Prendre le temps pour réfléchir, expérimenter et se tromper pour comprendre. Oser détruire pour mieux reconstruire. Découvrir en couleur ou en noir et blanc qui je suis, où je suis, avec qui je suis, ce que j’ai vécu et vis. Aimer. Peindre et sculpter. Vivre» -Godin

À venir