L’exposition Torture est un ensemble de 10 tableaux de l’artiste Violet Walther et de 10 textes de l’écrivaine et poète, Gloria Escomel. L’artiste et l’auteure s’unissent dans leur engagement contre la torture.

La torture, on le sait, est épouvantable. Elle implique des douleurs, des souffrances aiguës, physiques ou mentales, infligées intentionnellement à autrui. La Convention interaméricaine pour la prévention et la répression de la torture en étend la définition aux cas d’applications de méthodes visant à annuler la personnalité de la victime ou à diminuer ses capacités physiques ou mentales, même si ces méthodes et procédés ne causent aucune douleur physique ou angoisse psychique.

La Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée le 10 décembre 1948 par l’ONU, est le premier texte international à déclarer illégale la torture, dans son article 5 : « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ». La Convention européenne des droits de l’homme, adoptée en 1951 par le Conseil de l’Europe, est le premier traité interdisant la torture (article 3).

Malgré cette Déclaration et cette Convention, la torture est allègrement pratiquée dans le monde en temps de guerre, de dictature ou par beaucoup de polices dans le monde. Des organismes comme Amnistie internationale interviennent constamment pour dénoncer ces cas.

Les tableaux et les textes de l’exposition Torture ont été montrés au 2e Congrès mondial contre la peine de mort tenu à Montréal (2004). Voilà deux artistes qui dénoncent la cruauté.

 

Image : Violet Walther, Torture, Jour 2, 1993. Techniques multiples sur toile, 2,13 x 1,2 m

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